Participants

Luc Lamprière est Directeur de l’Institut HI pour l’Action Humanitaire, une fondation qui a été créée afin d’assurer la cohérence entre la philosophie de HI et ses actions et qui est présidée par le président de la Fédération HI. De 2007 à 2015, Luc était le Directeur Général d’Oxfam France et membre du bureau exécutif d’Oxfam International. Ancien journaliste économique, il a été correspondant permanent de Libération à Tokyo et à New York de 1991 à 1999. Pour Libération, il a couvert l’Asie de l’Est et la Russie orientale, puis les États-Unis et les Nations unies et il a réalisé des reportages dans de nombreux autres pays pour des publications françaises et internationales. En 2001, il a fondé à New York pour l’Agence France-Presse, AFX Global Ethics Monitor, un service d’information mondial dédié à la responsabilité sociale des entreprises, l’éthique des affaires et le développement durable. Diplômé de Sciences Po et du Centre de Formation des Journalistes (Paris), Luc Lamprière est titulaire d’une licence en droit (Paris I) et d’un master en administration publique de Harvard.

Luc a rejoint HI en 2017 en tant que représentant humanitaire senior pour la crise syrienne. Au sein de HI, il a également été directeur intérimaire pour le Moyen-Orient et directeur du programme Tchad. Il a également travaillé pour les Nations unies, le NRC, et a collaboré avec de nombreux médias et organisations de défense des droits de l’homme. Il a résidé en France, aux Etats-Unis, au Japon, en Corée du Sud, au Soudan, au Kenya, au Mexique, en Thaïlande, en Jordanie, au Congo et au Tchad et a été en mission dans plus de 50 pays. Luc est membre du conseil d’administration d’Action contre la Faim (France) et membre du conseil exécutif de l’ONG suisse, Civitas Maxima (Genève), une organisation dédiée à la représentation juridique indépendante des victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Directeur Général de CARE France de 2000 à 2022. A été membre du Conseil de CARE International, des comités Haïti et Syrie, du comité Fundraising and Branding. Précédemment en poste chez Médecins du Monde, Systar, IBM. Membre du Conseil d’Administration de la Fondation Ensemble et du Fonds Investissement&Partenaires. Président du club ESS d’HEC Alumni.

Robert Mardini est le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) depuis mars 2020, chargé de diriger les activités humanitaires globales que mène le CICR, fort de ses 20 000 collaboratrices et collaborateurs et d’un budget de près de 2.5 milliards de dollars américains, dans plus de 100 pays.

Titulaire d’un master en génie civil et hydraulique de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), il a débuté sa carrière au CICR en 1997 en tant que coordonnateur de programmes au Rwanda et en Irak avant de prendre la tête de l’unité Eau et Habitat de l’institution. Mardini a ensuite occupé plusieurs fonctions de haut niveau au CICR, notamment directeur général adjoint (2010-2012), directeur régional pour le Proche et le Moyen-Orient (2012-2018) et observateur permanent du CICR auprès de l’ONU et chef de la délégation de New York (2018-2020).

Rédacteur en chef de la revue Alternatives Humanitaires depuis son lancement en 2016. Également auteur et éditeur indépendant, il a publié plusieurs ouvrages consacrés à l’action humanitaire dont Critique de la raison humanitaire (dir. avec Karl Blanchet, préface de Rony Brauman, Le Cavalier Bleu, 2006) et L’Adieu à l’humanitaire ? Les ONG au défi de l’offensive néolibérale (Éditions Charles Léopold Mayer, 2015). Il est également l’auteur de récits (« C’est de Chine que je t’écris… », Seuil, 2004 ou L’Iconoclaste, Éditions du Pacifique, 2014) et de nouvelles (Hong Kong, un parfum d’éternité, Elytis, 2010).

Jean-François Mattei est médecin, professeur de pédiatrie, de génétique et d’éthique biomédicale.

Membre du Comité Consultatif National d’Ethique de 1993 à 1997, il est élu à l’Académie Nationale de Médecine en 1997. Il a été député Bouches-du-Rhône de 1989 à 2002, puis ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées de 2002 à 2004. Conseiller d’Etat de 2004 à 2008, il a présidé le conseil d’administration de l’Ecole des Hautes Etudes de Santé Publique (EHESP) de 2007 à 2012.

En 2004, Jean-François Mattei devient président de la Croix-Rouge française et en 2005, il est élu membre du Conseil de direction de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR). Il sera réélu à ces deux postes en 2009.  Il cesse ses fonctions de président de la Croix-Rouge française en juin 2013 et crée la Fondation de la Croix-Rouge française.

Il est l’auteur de 26 livres, dont « L’Enfant oublié ou les folies génétiques » (Albin Michel, 1994) et « Où va l’humanité ? » (Les liens qui libèrent, 2013). Plusieurs sont consacrés au thème de l’action humanitaire et à la santé : « L’urgence humanitaire, et après ? Pour une action humanitaire durable » (Hachette Littératures, 2005), « Humaniser la vie – Plaidoyer pour le lien social » (Florent Massot, 2009), « L’humanitaire à l’épreuve de l’éthique » (Les liens qui libèrent, 2014), « Questions de conscience, de la génétique au posthumanisme » (Les Liens qui Libèrent, 2017), « Santé, le grand bouleversement » (Les Liens qui Libèrent, 2020).

Après une formation en école de commerce à l’Institut Européen des Affaires, en droit à l’université de Paris X et une activité professionnelle de publicitaire pendant 7 années, Thierry Mauricet a co-fondé l’association Première Urgence en juin 1992 pour venir en aide aux populations assiégées dans Sarajevo en Bosnie-Herzégovine. De 1994 à 2011, il a exercé la fonction de Directeur Général de l’association.

Il est aujourd’hui Directeur Général de Première Urgence Internationale, association issue de la fusion de deux ONG françaises en avril 2011. Il est également Président de la Coordination Humanitaire et Développement et Vice-Président de Coordination SUD.

Première Urgence Internationale a pour objectif d’apporter une aide intégrée dans les domaines de la santé, la sécurité alimentaire, la nutrition, la réhabilitation et la construction d’infrastructures, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la relance économique, l’éducation et la protection, en faveur des populations victimes de crises humanitaires.

Le budget annuel de Première Urgence Internationale est de 120 M€. Il nous permet de mettre en œuvre 220 projets menés dans 24 pays en faveur de 7 millions de personnes vulnérables.

Karine Meaux est responsable du département Solidarités internationales et urgences de la Fondation de France. A ce titre, elle déploie des programmes visant essentiellement à développer les capacités des acteurs locaux sur les enjeux de prévention et de réponse aux catastrophes, de souveraineté alimentaire, d’environnement, de citoyenneté et de droits humains. Elle accompagne aussi des fondations abritées dans la réalisation de leurs objets d’intérêt général. Auparavant, elle a travaillé 6 ans à la coordination des activités de Coordination SUD et 11 ans dans le réseau Caritas (Europe de l’Est/Asie/Afrique – actions de relèvement et appui organisationnel aux acteurs locaux dans des contextes post-conflits et post-catastrophes).

Pierre Micheletti est médecin, universitaire, et auteur. Spécialiste des questions humanitaires internationales, il travaille depuis près de trente ans dans l’aide humanitaire (Médecins du Monde, Action contre la Faim) et publié de nombreux ouvrages sur ces sujets. Il est professeur à l’Institut d’Études Politiques et à la Faculté de Médecine de Grenoble, membre du Conseil National de la Santé Mentale. Il a été élu président d’Action contre la Faim en 2019. Son dernier livre « 0,03% ! Transformons le mouvement humanitaire international », propose notamment un changement radical du financement de l’aide humanitaire.

C’est auprès de Benoît Miribel que Gisèle Michon découvre la sphère humanitaire, comme Assistante de Direction à Action contre la Faim de 2005 à 2008, puis à la Fondation Mérieux comme son Assistante personnelle jusqu’en 2018. A ses côtés, elle a pu participer à l’éclosion et la maturation de nombreuses initiatives humanitaires : le GRUPC, le FEH, la Stratégie Humanitaire de la France, Alternatives Humanitaires… Et de nombreux autres projets philanthropiques, avec la Fondation Mérieux et le Centre Français des Fondations.

Elle quitte la Fondation Mérieux en décembre 2020 et intègre en mars 2021 le bureau territoriale Drôme Ardèche du Réseau Entreprendre, association reconnue d’utilité publique et d’intérêt général, regroupant des chefs d’entreprises en activité qui soutiennent des initiatives entrepreneuriales sur le Territoire, au moyen d’un accompagnement humain et financier. « Pour créer des emplois, créons des employeurs » en est le leitmotiv légué par son fondateur, André Mulliez.

Elle a auparavant été responsable du centre de conférence de la Vice-Présidence de la Banque Mondiale à Paris (2002-2005) et organisé pour le compte du Département Afrique de la Banque Mondiale des conférences bailleurs en République Démocratique du Congo.

Toujours orientée vers le monde associatif, humanitaire ou philanthropique, Gisèle a commencé sa carrière, à l’Institut Aspen France (1996-2002), Association internationale indépendante au service de décideurs français et internationaux, organisant des débats sur des sujets d’ordre économique, social et politique, et l’Institut Européen de Qi Gong (1990-1996).

Franco-américaine née à Bagdad (IRAK), Gisèle Michon a fait des études de langues (Maitrise de Langues Etrangères Appliquées, spécialisée en traduction et interprétariat) et de Communication (DESS Nouvelles Technologies d’Information et de Communication).